La connaissance scientifique au sujet de la motivation est partielle car il est impossible d’embrasser la complexité de cette expérience.
Certains chercheurs et certains praticiens remettent même en question le concept, considérant que la motivation est un concept trop flou. Sont invoquées, par exemple, les raisons suivantes :
La motivation peut être un déclencheur ou un but ;
On ne peut pas percevoir un motif, on ne peut que le supposer ;
Chez une même personne les diverses motivations sont en conflit, et on ne peut prévoir comment elle choisira de répondre à l’une ou l’autre de ses motivations et en fonction de quels enjeux ;
La motivation est largement inconsciente (cf. le désir psychanalytique) ou fortuite (cf. les renforcements behaviouristes) ;
La motivation est au carrefour de l’individuel et du collectif (on veut aussi parce que nos groupes d’appartenance nous disent ce qu’il est bien de vouloir).