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Manager en exerçant sa lucidité, connaître ses désirs


Ma petite pensée du jour :

Il faut « décoincer » le désir du manager

Le désir du manager est souvent « coincé ». Pris dans des contradictions, les fameux conflits socio-cognitifs, il ne sait plus -ou ne veut plus savoir- ce qu’il veut vraiment. Lorsqu’il se rapproprie ses désirs, il accède à une meilleure compréhension des expressions comme « orienté client », « amélioration continue de la qualité », « relations sociales dans l’entreprise ». Il prend la mesure de ses désirs et de leurs conséquences.

Dans la vraie vie, impossible de séparer choix et conséquences, impossible de ne pas (faire) subir les conséquences de ses choix. J’ai appelé la société anonyme que j’ai fondée et dirigée, de 2001 à 2010, « LUCID « . Je voulais signifier qu’aider les personnes à exercer leur lucidité sur leurs choix et leurs conséquences permettait de faire des choix plus éclairés. Donc, d’être plus efficaces dans l’atteinte des objectifs ainsi clairement visés, en anticipant la responsabilité des conséquences bonnes ou moins bonnes.

Pour en avoir reçu beaucoup en consultation, je suis convaincu que les managers (dirigeants ou non) et les actionnaires qui ne fondent pas leur soif de profit sur leurs aspirations profondes, sont sujets à divers soucis (en vrac : de santé, psychologiques, familiaux, relationnels, et parfois même, économiques).

Si nous avons nos convictions, nous nous interdisons chez LUCID de faire la morale à nos clients. L’expérience montre que ce respect de la liberté (relative) des personnes et des organisations, produit le meilleur effet de « dégrippage » des désirs.

Décoincé, le désir du manager est plus clair, il est mieux à même de mesurer les conséquences de ses orientations.

Que va-t-il advenir des entreprises qui cherchent du profit auprès de clients qu’elles « épuisent » ?

Jacques Abécassis

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